Anatèm de Neal Stephenson

Sur un monde appelé Arbre, des congrégations de chercheurs vivent renfermées sur elles-mêmes. La vie en leur sein est rythmée par la Discipline et les recherches mathématiques et philosophiques. Ces congrégations ne s’ouvrent au monde extérieur que pendant 10 jours tous les 10 ans. C’est lors d’une ces brèves période que Fraa Erasmas, un jeune chercheur du sanctuaire de Saint Edhar, va découvrir que l’on cherche à dissimuler une observation astronomique qui pourrait avoir de graves conséquences.

Il vaut mieux être prévenu, le début d’Anatèm est complexe, voir très exigeant. Les 50 premières pages nous plongent dans le fonctionnement des congrégations et le nombre important de termes à intégrer nécessite un temps d’adaptation. Il faut encore passer une centaine de page pour ensuite découvrir qu’il devient impossible de lâcher ce roman. L’ensemble devient fluide, c’est drôle, passionnant et quand arrive la fin du tome 1 on se dit que c’est une très bonne chose que la suite arrive le 31 octobre. Parce qu’il aurait été difficile de patienter plus longtemps.
Dix ans après sa parution en VO il est enfin possible de lire Anatèm de Neal Stephenson en français, grâce aux éditions Albin Michel imaginaire et à la traduction de Jacques Collin. Et c’est un régal !