« La porteuse de mort » de Stark Holborn

 

Coup de coeur d’Eléonore : « La porteuse de mort » de Stark Holborn aux éditions Albin Michel Imaginaire

Quand Dix Low, la médecin, sauve Gabriella Ortiz, l’adolescente, elle est loin d’imaginer les conséquences de son acte. Déjà la jeune fille est une générale génétiquement améliorée par l’Accord. Ensuite son vaisseau ne s’est pas écrasé par erreur mais a été abattu volontairement.
Elles ont beau avoir été dans des camps adverses pendant la guerre, elles vont devoir s’entendre assez longtemps pour s’enfuir si elles souhaitent survivre.

Fans de Firefly ce roman est fait pour vous !
Space western sur une planète désertique où les alcools frelatés se trouvent plus facilement que l’eau, « La porteuse de mort » de Stark Holborn fourmille de petits détails qui font penser à l’univers de la série de Joss Whedon.*
Espèce extraterrestre énigmatique, héroïnes fortes et déterminées, affrontements épiques… « La porteuse de mort » est un roman d’une efficacité redoutable.

*Si vous n’avez pas vu la série précipitez vous dessus après avoir lu ce roman (14 épisodes et un film cela ne devrait pas vous prendre trop de temps).

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« Babel » de RF kuang

 

Coup de cœur de Solal, « Babel » de RF kuang aux éditions De Saxus

Robin Swift est un orphelin vivant à Canton, en Chine. Il est conduit à Londres par le professeur Lovell afin d’entrer au prestigieux institut royal de la traduction d’Oxford, connu sous le nom de « Babel ». On y enseigne l’art de la traduction à l’aide de barres d’argent enchantées. Dès ses premiers jours dans cette tour, Robin comprend que ses travaux servent les intérêts coloniaux de l’empire britannique. Lui est-il possible de changer cette institution de l’intérieur ? Ou doit-il provoquer sa chute ?

Après sa brillante trilogie de la « Guerre du pavot », RF Kuang dénonce à nouveau la colonisation avec « Babel ». Elle utilise le contexte de l’Angleterre du XIXème siècle et prend l’angle de la traduction pour condamner l’impérialisme occidental. Entre complots politiques et magie, Robin peine à s’insérer dans cette société raciste qui le rejette en raison de ses origines. L’autrice évoque également la manière dont l’Angleterre a pu traduire, avec un regard colonial, des textes venant de pays colonisés par l’occident. « Babel » est un texte percutant et fascinant sur la traduction et la colonisation.

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« Nous parlons depuis les ténèbres »

 

Coup de coeur de Solal « Nous parlons depuis les ténèbres », aux editions Goater

Mettre en avant les femmes dans l’horreur, c’était la volonté d’Estelle Faye et de Floriane Soulas lorsqu’elles ont décidé de faire un recueil de nouvelles horrifiques francophone. Elles se sont donc associées à 8 autrices, qui ont chacune rédigé une nouvelle de ce recueil. La magnifique illustration de la couverture a été réalisée par Anouck Faure.

« Nous parlons depuis les ténèbre », c’est 10 nouvelles de 10 autrices, allant du huis clos angoissant dans l’espace de Floriane Soulas, à l’effroyable nouvelle d’horreur psychologique sur la pédocriminalité de Morgane Stankiewiez, en passant par l’histoire de vengeance de dark fantasy d’Aurélie Wellenstein. Ce recueil permet de piocher dans plein de styles différents et de découvrir des autrices talentueuses. Chaque nouvelle a pour point commun de donner une voix aux personnes minorisées. Si ce livre vous intéresse, nous avons reçu Estelle Faye, Floriane Soulas, Aurélie Wellenstein et Anouck Faure en Juin ! Le live est encore disponible sur notre page instagram.

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